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(Ni) queue ni tête

Dans son conte « Les Habits neufs de l’empereur », Hans Christian Andersen a mis l’empereur à nu. Or, même nu, l’empereur demeure empereur. Mais que lui restera-t-il s’il perd aussi la tête ? Dans cette série, les visages disparaissent, cachés ci par un masque, là par un cône ou tout autre accessoire. Ces personnages regardent-ils l’avenir, le passé, à l’intérieur d’eux-mêmes ? Nul ne le sait. Sont-ils optimistes, résignés, joyeux ou tristes ? Nul ne le sait. A-t-on besoin de le savoir ? Probablement pas. La nudité n’évoque ici aucune sensualité. Elle accentue l’absurdité des mises en scène. Dépouillés, les corps se muent en objets abstraits, entrainant le spectateur dans un monde irréel. Une approche dadaïste ? Peut-être. L’humanité s’estompe-t-elle au fur et à mesure qu’on prive l’homme de ses moyens d’expression ? Dark Vador, une grenouille, un panneau de signalisation… tentent d’y apporter des éléments de réponse.

Ils sont parmi nous

Et si les jouets investissaient notre quotidien ? Terre de créativité pour les designers, champ d’expérimentation de matériaux, techniques et approches esthétiques, les jouets prennent vie dans l’exposition « Ils sont parmi nous ». Ils gèrent le trafic, conduisent des bus, travaillent sur des chantiers ou nettoient des tours, hantent musées et cimetières. Une série prémonitoire d’un demain où hommes et robots seront amenés à cohabiter ? « Ils sont parmi nous » a été exposé en mars et avril 2015 à l’occasion de Lyon City Design, ainsi qu’en octobre et novembre 2017 aux Parcours de Phot’Aix.

Le monde de Barbie

L’histoire de l’art est marquée par de nombreuses inventions visant à tromper la vision oculaire. En quête de mimêsis, les artistes ont depuis toujours rivalisé d’artifices afin de rendre l’illusion parfaite. C’est de ce mouvement que s’inspire la série « Le monde de Barbie ». Elle tente de faire cohabiter des mondes qui habituellement ne se côtoient pas : celui des adultes et celui des jouets. Illusion, jeu de perspective, faux-semblant sont les maitres-mots de cette démarche. « Le monde de Barbie » a été exposée en automne 2014 aux « Itinérances Photo Docks Art Fair » et projeté en été 2015 aux « Nuits photographiques de Pierrevert », où cette série a reçu le Prix du public.

Portraits en lumières urbaines

Les lumières de la ville servent de décor à cette série réalisée à l’heure bleue, lorsque le soleil vient de disparaître derrière les collines, et la ville se met à briller de mille feux.